de l' éducation à la soumission (par punk anar wc)

Publié le par anarco-communiste-macon

 

De l'éducation...

...à la soumission

 

De l'éducation «nationale» à l'enseignement de la soumission, la frontière est parfois mince. Des règles stupides et inutiles, aux démonstrations de force des professeurs, on sent bien que les tentatives d'asservissement sont nombreuses, et réussissent plutôt bien.

 

Sans aller jusqu'à dénoncer le personnel d'éducation dont les membres ne sont finalement que les éxécuteurs involontaires de notre asservissement, je vais mettre ici en évidence les nombreuses règles ou habitudes qui nous apprennent à nous, élèves, à se soumettre peu à peu à un pouvoir inutil et à des règles toujours aussi stupides.

 

En premier lieu, dès l'arrivée en primaire, au CP même, on nous apprend à se ranger deux par deux, mains dans la mains, et à se taire. Faisant alors de nous un rang d'invidus fondus dans la masse. La règle évolue avec le temps, on ne peut plus demander à des collégiens de troisième par exemple de se tenir par la main, mais on leur demande encore d'être deux par deux, et on nous parle de troupeau de vache lorsqu'on ne le fait pas. Cette règle tend à crée un rapport de maître à soumis.

 

Maître. Je me souviens encore de cette appellation. J'appellais mes professeurs ainsi lorsque j'était petit, et aucun d'entre nous ne trouvait cela ridicule ou déplacé. Nous étions en primaire de toute façon. Mais en y repensant, pourquoi un enfant, de six à onze ans devrait appeler un adulte «maitre» ou «maitresse»?

Sont-ce des enseignants, apprennent-ils aux enfants le français, l'histoire et les mathématiques, ou leur apprennent-ils l'autorité?

Et les punitions ! Les punitions... Un enfant de sept ans, ayant fait une simple erreur, un oubli ou même ayant une difficulté à faire un exercice peut être puni en restant en classe pendant la récréation pour faire des exercices, ou copier jusqu'à CINQ CENTS FOIS des «Je ne parlerais pas en salle de classe. Je ne parlerais pas en salle de classe...» Et ne vous dites pas en lisant cela que j'éxagère, cela m'est arrivé plus que de raison. Et pour quoi ?

Si cela aidait l'enfant à s'épanouir, cela ce saurait !

Non, c'est simplement une manière puérile et tyrannique de la part de l'enseignant, ou plutôt, du «maître» d'affirmer son autorité.

Imaginez, vous avez huit ans, vous avez envie de bouger mais êtes coincé dans la salle de classe. Dehors, vous entendez les cris et les hurlements de joie de vos copains et de vos copines. Vous pleurez, mais le «maître» n'en à rien à faire, il est avec les autres professeurs déjà.

 

On peut penser que cela se calme en arrivant au collège, il n'en est rien. Certes, une bonne partie des règles stupides, cruelles et inutiles de la primaire disparaissent, mais de nouvelles apparaissent, et les punitions, certes moins présentes, sont toujours là.

 

Lorsque l'on entre, on sait qu'on ne pourra plus sortir. Le grillage ce referme lentement dèrrière nous et à presque chaque heure, les surveillants surveillent la petite porte, contrôlant l'identité et la classe de chaque élèves entrant ou sortant.

 

Les règles ce succèdent, bien souvent injustes. Des endroit interdits, les mises en rangs... Les professeurs choisissent même parfois nos places en classe !

 

Mais une des règles les plus hypocrite, est la demande de respect des professeurs.

Non, je ne dit pas que nous ne devrions pas les respecter. Je dit que cela devrait ce faire dans les DEUX SENS ! Je veux bien les vouvoyer, mais qu'ils me vouvoient, ce ne sont pas mes amis!

Ou alors, si ils tiennent à me tutoiyer, d'accord. Mais je veux pouvoir en faire autant.

Eux peuvent ce moquer de nous, nous traiter comme des chiens et nous punir lorsque par erreur nous les tutoyons, alors qu'eux peuvent nous manquer de respect impunément!

 

Punkanar WC

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